2. Prologue
C'était un prologue et c'est vieux d'un an. Je n'y ai plus retouché, je l'imaginais comme un début de projet à long terme. Je n'ai jamais fini le 1er chapitre mais ce prologue demeure. Début d'un projet inachevé, pour un commencement, je pense qu'il a bien sa place ici. Et d'ailleurs j'en suis bien moins fière qu'il y a un an, hélas.
Aimer, ne pas aimer. Goûter, essayer puis détester. Changer, devenir et sourire. Vivre. Alors pourquoi tuer ? Pourquoi la guerre ? WAR, un jeu auquel aucun humain ne devrait toucher. Devoir, interdiction. Tentation. Surtout la tentation. L'humain est imparfait et ne fera toujours que ce que sa nature peut créer : des imperfections. La guerre est un mal, et c'est malheureusement un de ceux que l'on ne guérira certainement jamais. La guerre est née avec les hommes. Elle est le défaut premier de l'humain, elle est sa première démonstration d'imperfection. C'est une sorte d'échange où les sentiments se mêlent. Valeur extrême de communication, où l'homme pourrait partager son agressivité, son envie de détruire, de tuer. La haine engendre la haine. Tant que l'homme existera, il y aura des guerres, un monde de paix ne peut réellement exister. Les utopies sont trop belles pour être vraies. A partir du moment où il y a une guerre nous savons déjà qu'il y en aura une autre qui s'en suivra. Car la haine n'engendre que la haine entraînant l'homme dans un cercle vicieux. La peur d'autrui, le non-respect de l'autre, la peur de l'avenir allant jusqu'aux abus de pouvoirs et autres désirs devenus politiquement corrects. Ainsi la guerre existe et ce que l'on veuille ou non. J'existe en ce monde, je veux vivre, je ne veux pas être parfait, je ne veux pas devenir un héros, je voudrais simplement que ces tueries s'arrêtent. Je voudrais que le sang ne se répande plus sur les murs, sur les murs… le sang est un bien tellement précieux. Il nous fait vivre. De toutes les façons et de toutes les manières que l'on pourrait imaginer ce simple liquide rouge nous est indispensable. Source de vie, source d'énergie, il est essentiel. Et pourtant du sang. Du sang qui se répand sur les murs, sur les murs… du sang sur nos mains. Le sang qui découle des cadavres. Ton sang. Mon sang. Laissez moi vous conter ce qui a été la première guerre du sang et de l'histoire j'ose espérer qu'elle restera la dernière. Replongeons dans mes souvenirs.