Padam... padam... padam...

Il arrive en courant derrière moi

Padam... padam... padam...
Il me fait le coup du souviens-toi

Ce personnage, rondouillard et un peu stupide s'appelle Mouchou.  Ce nom lui vient de sa tendre maman qui à sa naissance le trouvait si craquant qu'elle ne put le nommer autrement que par le nom de sa friandise préférée. Les mouchous, pour la minute culture, ce sont des macarons à la croûte craquante révélant un intérieur moelleux où l’on retrouve la saveur douce-amère des meilleures amandes d’Espagne. Alléchant non ? Pas autant que ce que lorgnait petit Mouchou : lisez plutôt comme il est tourmenté ! 

Il s'approche, il guette, malgré son pas lourd, il se fait discret –dans la mesure où le mot discrétion est encore utilisable- il passe la porte, il se fait goutte dans une flaque d'eau, il utilise son reste d'intelligence pour tenter de mettre en application ce que son
professeur a lamentablement essayé d'inculquer à son cerveau : la notion de "comparaison" et à la grande limite de "métaphore", comme se faire aussi petit qu'une souris. Mais sa préférée, et la seule qu'il eut véritablement comprise, c'est avoir une faim de loup. Bref n'importe quel prédateur aurait pu faire mieux ! Mais tentant tout de même une imitation qu'il pense fidèle: Il s'élance sur la table de la cuisine et enfourne une énorme part de gâteau au chocolat dans son énorme gosier qui descendra plus tard satisfaire son énorme estomac. Hélas, pour lui ! Sa précipitation est trop grande et il alerte l'ennemi potentiellement déclaré le plus dangereux… le plus redouté, sa mère :

_Mouchounounet en chocolat ! Mon petit garçon sucré, tu es au régime, voyons ! Recrache-moi tout ça de suite ! Allez ! Bien et que je ne t'y reprenne plus !

 Un peu plus tard il revient. Il sait qu'il ne doit pas s'approcher mais ce gâteau trône au milieu de la cuisine et n'appelle que lui. Même
vous pourriez l'entendre. Et pour la première fois de sa vie, il se pose une question existentielle qui est un départ à tout philosophe. Il  est d'abord lui-même surpris, puis y réfléchissant, il comprend que comme il n'arrive pas à y répondre c'est  certainement intelligent. Mesdames et messieurs, Mouchou le friand, le représentant de notre macaron national, se  demande s'il a faim ou s'il a simplement envie de manger. Voyez le problème de la Gourmandise, un fin gourmet  ne mangera que pour se rassasier alors qu'un fin gourmand mangera à tout heure, par envie. Hélas cela dépasse  notre brioché. Petit Mouchou donc, ressentit le plaisir de la tentation, sa gourmandise trônant devant lui, son fruit  défendu, son péché. Il le paiera, il le sait, mais pour l'heure il ne s'en soucis pas, il s'élance pour sa deuxième tentative. Mais hélas, l'ennemi potentiellement déclaré le plus dangereux… le plus redouté, est plus rusé que lui, et le prit une nouvelle fois sur le fait !

_Mon grand gourmand, enfin, tu n'as pas le droit, tu le sais bien, hein ? Allez file dans ta chambre ou je jette ce gâteau à la poubelle !

Son fils décampa sur-le-champ. La menace était trop dure. Cependant alors qu'en montant l'escalier quatre à quatre vers sa chambre, alors qu'il réfléchissait à comment élaborer une troisième tentative, la dite rusée personne savoura le gâteau, elle toute seule, sans personne, de la gourmandise bien sûr, quoi d'autre ? 

Texte prévu pour Macaron, j'espère qu'il vous a plu et vous a donné un avant goût de ce qui vous attends à la Japan Expo ! 

http://fanzinemacaron.over-blog.com/

Nous sommes en juin 2011 et pas mal de choses ont changé. J'aimerais reprendre l'activité de ce blog, je n'ai pas été très travailleuse du côté de l'écriture et j'espère qu'ainsi je vais pouvoir m'y remettre petit à petit.

Hop, on remet à jour le "google meme" pour repartir sur de nouvelles bases ! Le but du jeu est simple, taper les réponses aux questions sur Google et prendre une image de la 1ère page. Enjoy ! 

• 1. Ton âge à ton prochain anniversaire : 
• 
• 2. Un lieu où tu rêverais d'aller :
• 
• 3. Ton endroit préféré : 
• 
• 4. Ton objet préféré : 
• 
• 5. Ta nourriture préférée : 
• 
• 6. Ton animal préféré : 
• 
• 7. Ta couleur préférée :
• 
• 8. La ville où tu es née : 
• 
• 9. La ville où tu vis à présent : 
• 
• 10. Le nom d'un de tes animaux de compagnie : 
• 

• 11. Le nom d'un amour passé : 
• 
• 12. Le nom de ton/ta meilleur(e) ami(e) : 
• 
• 13. Ton surnom :
• 
• 14. Ton prénom : 
• 
• 15. Ton deuxième prénom : 
• 
• 16. Ton nom de famille : 
• 
• 17. Une mauvaise habitude que tu as :
•  
• 18. Ton premier travail : 
• 
• 19. Le prénom de ta grand mère : 
• 
• 20. L'école/l'université que tu fréquentes ou que tu as fréquenté :
• 

BONUS. A qui le tour ? 

Sam & Ponie.

 & .

1. 19 / 2. Japon / 3. Patinoire / 4. Chaussure / 5. Chocolat / 6. Félins / 7. Rouge / 8. Nice / 9. Paris / 10. Mimine / 11. Marc-Antoine / 12. Sidonie / 13. Nephy / 14. Stéphanie / 15. Gisèle / 16. ... / 17. Me plaindre / 18. Pas de travail / 19. Denise / 20. ECV.

La prochaine fois, du texte du vrai ! D'ici là, prenez soin de vous :) !

La vie est faite d'images.

Sur cette photo couleur, c'est une route de colline qui descend. Cette fille, elle est à son arrêt de bus, le soleil derrière elle, son ombre devant. Elle est habillée chaudement,  il y a du vent et en plus de faire voler ses cheveux cet élément rend le ciel bleu, anormalement bleu. Un bleu de carte postale. En face d'elle, un chemin de résidence et derrière les poubelles, la mer.
Mais sur la route, un labrador. Pas de collier, c'est un vagabond. Il prend son temps, il descend. Jaune sur la route noir et le ciel bleu.
La seule chose que le photographe a pensé, c'est peut-être que lui aussi, il optait pour l'exode rural.
Au dessus de la fille sur le panneau de l'arrêt de bus il est écrit :

Next stop : Paris.

Celle-là c'est par-terre que je l'ai trouvé. Brunie par les intempéries, avec une trace de pas boueuse sur le côté, une gitane dansait. Un jour de Carnaval sans masque.

________

Je suis un peu une passionnée de photographie mais seulement pour le plaisir des yeux, je ne suis pas du tout photographe. Mais inspirée du livre Les Années d'Annie Ernaux, j'ai eu envie d'essayer de le devenir à ma manière.
Qu'en est-il du résultat désormais ?

BONNE ANNEE ♥.

Je vous souhaite bonheur, paix, santé, amour, argent, d'autres trucs... . Très bon karma pour 2010 ! 2010 l'année de la réussite ! Et pas seulement parce que je passe mon bac XD.

Et Lecture. Enjoy ♥.

Je suis un fauve en cage.

Toujours le même quotidien et toujours ces mêmes barrières psychologiques volontaires ou non. Mon monde cependant n'est pas entouré de barrières mais de véritables barreaux.

Et toujours ce mur.

Mes chers amis, merci d'être tous venus à cette grande soirée, vous êtes plus que bienvenus. Laissez-moi vous raconter une histoire.

Voyez-vous il y a avait ce mur, dans cette rue, entre deux maisons. J'étais tout gosse, et ce mur il faisait parti de mon quotidien. Il était sensiblement haut mais si l'on levait la tête on voyait les fenêtres des derniers étages respectifs des deux maisons. Et bien sûr le ciel. Bleu comme toujours. Du lierre descendait par lianes et s'arrêtaient soudainement, je n'arrivais jamais à en toucher les extrémités.

Ce mur, il était le symbole de mes barreaux dans la cage où j'étais pris. Ce mur, c'était les soupirs insupportables de ma mère dès qu'il se passait quelque chose qui n'allait pas dans son sens, c'était ces filles qui étaient libérées alors que moi je restais fade, c'était ces manières de sage enfant que je n'arrivais pas à oublier, c'était cette timidité et cette froideur qui emprisonnait mon être alors que malgré mes idées tranchée j'étais quelqu'un de brûlant. Ce mur c'était mes larmes. Ce mur c'était mon barreau. L'unique barreau qui pourtant formait toute ma cage.

Oui, Je suis un fauve en cage.

Courir, je n'ai toujours fait que ça courir. Courir, seule, mais courir. Courir jusqu'à l'épuisement, courir pour se délivrer, courir avec un visage de folle, défiguré soit par le rire, soit par les larmes et toujours. Toujours ! Ce regard d'extrême volonté ancré dans mes yeux. Ce regard de dément. Folle, madame je suis bien folle ! Oh oui bien folle.

Je suis un fauve en cage.

Je tournois à l'intérieur dans mon monde en même temps que le monde tourne tout autour.

Je n'arrive plus à penser à quelque chose d'heureux... je me souviens avoir été heureuse hier mais pour quelle raison ? J'ai une terrible envie de pleurer, de crier enlarmée. Mais mes yeux sont mouillés et je ne pleure rien.
Et j'ai mal. Autant physiquement que moralement et autant pour l'un que pour l'autre, je ne sais pas pourquoi j'ai mal. J'ai mal à la jambe, j'ai mal à l'âme.

Je ne suis bien qu'à l'extérieur... parce qu'ici il faut bien le dire :

Je suis un fauve en cage.

Merci d'être passé ♥. Oubliez pas vos critiques ♥.

Et Bonne Année ! Sombrilla.

Là-haut.

Un joli petit elfe accroupi sur le croissant de lune, ses ailes à peine repliées, Là haut.

Une maison pleine de ballons qui s’envole. Là haut.

Un bateau doré de poudre de fée qui fuit la réalité; Là haut.

Un satellite qui transite pour des retombées économiques, Là haut.

Un Soleil qui explose en milliers d’électrons. Là haut.

Une soucoupe volante à strass et paillettes; Là haut.

Et là haut, la Lune.

Mais ce que j’y vois ce soir ce sont les étoiles qui s’y sont assemblées. Elles brillent. Elles scintillent. Là-haut est un ciel ouvert à toutes les imaginations possibles et particulièrement la mienne. Je ne prétends pas être très forte dans ce domaine mais je me satisfais de mes efforts. La vue imaginative de là haut m’est offerte par les étoiles et leurs constellations, du moins celles que je vois. Les vraies, je ne les connais pas. Non pas que je sois ignare mais je n’ai jamais eu la chance de les étudier, du fait je me les ai suis crées selon mon humeur. Etoiles filantes, planète rouge, planète dorée, planète encerclée, toutes bavées par des nuages nébuleux, c’est un festival de couleurs et de poésie. Mars m’apparaît souvent bien rouge et s’allie volontiers à Proxima pour illustrer le sang qui coule de mon cœur. Parce que c’est là haut tout là haut que l’on voit mon cœur saigner, c’est là haut que je m’exprime. Sur Terre, humaine parmi les humains, je suis de cendres, un automate avec l’option amis automates offerte.

En pensant à cet univers, là haut, je deviens un peu le cliché de la jeune fille les coudes appuyés contre le rebord de la fenêtre les yeux rivés vers le ciel avec un air mélancoliquement pensif. Et alors. Si c’est comme ça que je peux ressentir les choses avec intensité et ampleur alors soit. Je serais un cliché.

Mais la douceur de leur lumière, qui n’éblouit aucunement et qui permet la naissance de bien des créatures, elle vaut bien toutes les cajoleries du monde. Sous la Lune, les Elfes s’éveillent et chantent, pas de farandoles endiablées mais toujours des chansons aux merveilles calmes. La Lune, mon seul Soleil, nocturne un de mes plus précieux adjectif. La vie dans la nuit m’est riche, m’est absolue.

Et la poésie m’accompagne.

Cette journée n’a rien eu d’extraordinaire, un autre jour d’automate dans un monde d’automates mais ce soir, dès que les étoiles se sont éveillées, elles se sont agitées plus brillantes que jamais et c’est pour la première fois que j’y ai vu accroché, je pense, ma préférée de toutes les constellations.

Une phrase accrochée dans le ciel. Simple mais scintillante. Pour moi, dans la fraîcheur du début de la nuit elle faisait sonner mon véritable jour.

Joyeux Anniversaire.

Et pour cette fois, j’ai bel et bien entendu les elfes chanter.

Texte dédié à ma dévouée Anne à l'occasion de son anniversaire. Elle m'a donné la permission de vous le montrer (faut dire j'en suis un peu fière XD). Si vous désirez de mes nouvelles créatrices (hein, sait-on jamais) et bien, je bosse en ce moment sur Macaron (3 textes en cours mes amis) que vous aurez peut-être l'occasion de découvrir à la Japan Expo. Pour plus d'informations sur Macaron, le site se situe dans mes liens. C'est pour cela hélas que je délaisse ce blog et que je poste un cadeau réservée et non à usage public car Macaron me tarit tout autre forme d'inspiration hélas pour vous chers lecteurs. J'espère tout de même que malgré le plaisir volé par le joyeux anniversaire de fin, ce texte vous aura charmé.

See ya' guys.

Ce parfum de nos années mortes
Ce qui peut frapper à ta porte
Infinité de destins
On en pose un et qu'est-ce qu'on en retient?

Ma dentelle à moi, elle n'est pas comme la votre. Pour vous, la dentelle n'est rien d'autre que du tissu, tissu affriolant, tissu à motifs, tissu troué, tissu des vieilles nappes passées de vos grands-mères. Tissu féminin aussi.

Mais pour moi la dentelle ce n'est pas ça. La dentelle est un terme fort qui se cache derrière de la douceur. Moi, je ne viens pas des beaux quartiers, les vieilles nappes en dentelle de mes grands mères, ça fait longtemps qu'on les a vendus. La poésie de la dentelle comme vous la connaissez, ben je la connais pas. Et pourtant ce mot a du sens pour moi, et pas qu'un peu.

Les riches se savent supérieurs même s'ils essayent d'en faire abstraction et de parler d'égalité. Tout le monde le sait, l'argent finalement c'est une valeur qui décide de beaucoup de choses, le genre de pièce de monnaie qui en tombant sur pile ou sur face décide de ton statut social. Je crois bien qu'à ma naissance, si j'avais pu lancer une pièce elle m'aurait montrer sa face. Et encore je suis poli. Bref, les riches, ils ont la chance de profiter de certaines choses, de savourer certaines choses et d'être tristes pour certaines choses. Certaines choses que nous ne pouvons pas comprendre puisque nos certaines ne sont pas les mêmes que les leurs. Ce que j'apprécie chez ces gens c'est qu'ils aiment l'art et récemment notre art, "l'art de rue" comme ils l'appellent et devenu plutôt populaire. Ah populaire ! Quel terme ! Pourquoi "populaire" devrait aussi dire à la mode quand on sait que cette expression signifie le peuple et donc autrement dit, nous, ceux relégués tout en bas du top 50 ?

Quelque chose de bien qu'ils font, je disais. L'art dans la rue. La blague. Ils ont essayé de mettre un peu d'art dans la ville et pas que pour eux, pour nous aussi.

Pas très loin de chez moi l'art y est présent, c'est un endroit où je sais que la poésie prend tout son sens, c'est là où je viens penser un peu parce que mine de rien, je passe pas mon temps à dealer ou à me battre, j'ai aussi du temps pour réfléchir à un avenir comme tout le monde.

Cet endroit il paye pas de mine : deux trois caissons abandonnés contre un mur avec à côté un grillage. Un grillage en dentelle.

Et bien au travers de ce grillage tout s'y passe. Et ma poésie elle filtre par ces dentelures là. Mon art dans ma ville, c'est pas un tissu de grand mère, c'est pas un tissu de gamine à Barbie, c'est un véritable grillage comme on pourrait en voir partout. Mon art de rue à moi, il passe par cette dentelle là.

Grillage, grillage de prison, grillage rouillé. Vous pouvez rire mais vous savez-quoi ? C'est bien le seul endroit où je me sens le moins emprisonné. Ironique non ?

C'est toujours pareil, mon inspiration ne vient que quand le Soleil s'est couché à croire que j'ai une plume de l'ombre. Du coup hier soir (vers minuit - 1h du matin) j'ai pondu un nouveau texte !

Celui-ci suit la même thématique que le précédent, mon amie Elka m'avait donné un mot : Dentelle, et c'était à moi d'en faire un texte. Bon le langage est pas mal familier dans le choix de certaines façons de faire : absence du ne de la négation, ou répétition du moi etc. mais ça va avec le ton du texte aussi. C'est pas un snob de 46 ans qui s'exprime, donc forcément XD. Après je trouve que ce texte me change un peu et j'aime beaucoup, j'en suis fière même si la fin ne me plait pas tant que ça. (C'est bien rare que je préfère le contenu à la fin). Cet écrit est un peu plus long que le précédent mais reste néanmoins court. As usual. Quoiqu'il en soit il est là. Pour vous. Et un peu pour Elka aussi ♥. 

Musique, Gourmandise, Vie

3 mots obligatoires. Voici l'histoire.

La vie, ma chérie, c'est comme une pomme, ça se croque à pleine dents ! Souvent on voudrait n'en faire qu'une bouchée pour en connaître tout ses secrets ! Et quoique l'on décide il y a simplement une règle à respecter : sa-vou-rer !

Mais alors Maman, ça veut dire que Mamie c'est comme un trognon de pomme puisqu'elle est à la fin de sa vie, non ?

Chérie !

Ben quoi ?

Rien. Je suppose qu'au moins tu as compris le principe.

De cet instant je m'en suis toujours souvenue, j'étais pas bien grande (pas plus haute que 3 pommes en fait) et d'y repenser ça me remet toujours le sourire. Ma mère à cette époque ne s'imaginait certainement pas l'impact que cette phrase aurait sur la petite fille que j'étais. D'abord je me suis mise à adorer les pommes, comme si la première leçon que j'avais tirée de cette déclaration était : ne pas manger une pomme par jour est blasphématoire et synonyme de se laisser choir.

Ensuite, l'expression "croquer la vie à pleine dents" est devenue une de mes favorites et m'a permis d'avancer dans bien des circonstances. Peut-être un petit peu turbulente mais pas trop, je me forgeais ma propre gourmandise de la vie. Avancer toujours, mes petits pas grandissants de jour en jour avec ma vie comme une immense pomme. Tap tap tap, mes petits pas qui battent le rythme de mes bouchées formant une douce musique. Musique de fond, musique de chambre, musique de mes mâchouilles, grésillement d'une délicate pomme au four comme je suis capable de fondre au Soleil. Hmm. Imaginez toute les combinaisons qu'une toute petit pomme vous offre et adaptez-les à votre vie : salade composée, gâteau au pomme, compote de pomme ou une simple pomme nature. Ce fruit crée toutes sortes d'envies et s'encre dans toutes mes envies.

Et pour finir et en grandissant la pomme sous forme de vie m'a rappelé le mythe d'Adam et Eve et m'a appris le pouvoir de la Tentation. Mâchonnement un tantinet passionnel et hop je croque la vie sous forme de passion, et je dévore et savoure, savoure toujours. La gourmandise à son plus haut degré d'intensité.

Une pomme pour avancer, une pomme pour une éternité, une pomme comme cadeau de vie. Maman, merci.

Tu comprends aisément maintenant pourquoi je t'offre ce texte car je pense qu'une pomme est le plus beau cadeau que je puisse t'offrir.

Ah ça faisait longtemps que je n'avais pas posté ! Ce texte est un petit cadeau d'anniversaire pour une amie que je surnomme Mashouillée (tout s'explique !). J'espère qu'il lui plaira ! Et puis j'espère qu'il vous plait aussi XD. L'association des 3 mots c'est très vite fait dans mon esprit même si je dois avouer que de placer le mot "musique" dans mon délire gastronomique n'était pas chose aisée ! Encore une fois j'attends vos avis x). A bientôt !

PS : Tout les précédents avatars sont fait par Kat, alias Rainbowishes de la communauté de graph que j'ai linké dans la catégorie  friends x3. N'hésitez pas à aller voir !

Sombrilla.

Aujourd'hui rien d'extraordinaire. Juste une phrase.

Les pensées sont dès plus spontanées et force est de dire que c'est dans l'intimité qu'elles créent notre originalité.

Sometimes I wake up and wish that people smell the roses.

Elle le tenait tout contre elle, elle l'aimait c'était évident. Lui non plus d'ailleurs, de cet amour, il n'en avait jamais douté. Ainsi Il avait toujours tout fait pour le lui rendre… Mais son amour désormais, il se le reprochait. Il fallait faire quelque chose.

Il s'écarta doucement et lui tendit un magnifique bouquet de roses sorti de sa poche, d'un seul geste matérialisé dans sa main, qu'importe les apparences il était heureux d'incarner le cliché du romantique, l'archétype de l'homme qui aime. En être un jour aussi fier de cette attitude romantique, il ne l'aurait jamais cru. Le timing était cependant parfait. Il n'avait jamais été magicien et ne s'y était jamais vraiment intéressé mais il l'avait pensé, il l'avait voulu et pour elle, il l'avait créé. C'était peut-être ça la magie, peut-être que comme Peter Pan nous l'a toujours dit, il suffit simplement d'y croire.

Et elle, à cet instant elle y croyait plus que jamais. Cet assemblage de fleurs apparu soudainement comme ça, devant elle, ça ne pouvait être qu'un miracle, un miracle de réconfort et d'espoir. D'un coup, sous ses yeux, elle y croyait. Elle le prit délicatement dans ses mains savoura la douleur fugace des épines qui hurlaient au réel et elle l'enlaça tout entier. "Ce n'est pas un mirage, ce n'est pas un mirage".

Lui, il s'approcha, un regard tendre accroché aux commissures de ses lèvres. Il tritura le ruban qui liait le bouquet comme une chaîne, un refus de liberté. Alors il défit le nœud pour le symbole et laissa tomber les roses des mains de sa fiancée. Il pouvait partir en paix désormais. Il l'avait libérée, elle. Il ne viendrait plus la hanter.

Elle a longtemps regardé ces magnifiques roses sur le sol, un signe encore, un signe. Elle ferma ses bras autour de son corps même si elle n'avait l'air d'embrasser que de l'air, elle le serrait tout contre elle, elle le savait… elle y croyait. En y ayant cru, elle savait à l'avenir qu'elle pouvait de nouveau avancer.

Un bouquet de roses dans un vase sans ombre… Peter Pan veille.

L'inspiration peut vous paraître étrange mais cela vient de mon professeur de philosophie (il parlait d'une image avec le bouquet de roses), du film Sixième Sens et d'une pincée de Disney (bien sûr).  Bon c'est pas encore quelque chose de super joyeux qui vous tordra de rire mais si je peux, je penserais à égayer sous peu. Sinon celui là, il est tout neuf et sans remanient, alors à vous de juger ♥.

Découvrez la playlist Sloth avec M

♥. Parce que l'inspiration se fait beaucoup en musique, je vous fais partager ma playlist.

Et plus personnellement.

J'imagine que l'on peut être en quête d'informations sur l'étrange personne qui se cache derrière un profil anonyme et virtuel donc je me présente (un peu). Officiellement je suis Stéphanie, lycéenne littéraire d'un sympa lycée de Nice et officieusement je ne t'apprends rien, je suis Sombrilla. (Ombrelle en espagnol, je n'ai d'ailleurs jamais fait d'espagnol... ce que c'est intelligent). J'avoue avoir un caractère mal foutu aidé d'un ego surdimensioné et je crois d'ailleurs que ça peut se ressentir par l'écriture (pas anodin que j'aime écrire à la 1ère personne). J'aime le vert mais j'écris en rouge, je ris beaucoup, j'ai un grand frère et une grande soeur et puis et puis voila.

Bref. Merci d'être passé !