10. Undress me now - Morcheeba

23 novembre 2009

10. Undress me now - Morcheeba

Là-haut.

Un joli petit elfe accroupi sur le croissant de lune, ses ailes à peine repliées, Là haut.

Une maison pleine de ballons qui s’envole. Là haut.

Un bateau doré de poudre de fée qui fuit la réalité; Là haut.

Un satellite qui transite pour des retombées économiques, Là haut.

Un Soleil qui explose en milliers d’électrons. Là haut.

Une soucoupe volante à strass et paillettes; Là haut.

Et là haut, la Lune.

Mais ce que j’y vois ce soir ce sont les étoiles qui s’y sont assemblées. Elles brillent. Elles scintillent. Là-haut est un ciel ouvert à toutes les imaginations possibles et particulièrement la mienne. Je ne prétends pas être très forte dans ce domaine mais je me satisfais de mes efforts. La vue imaginative de là haut m’est offerte par les étoiles et leurs constellations, du moins celles que je vois. Les vraies, je ne les connais pas. Non pas que je sois ignare mais je n’ai jamais eu la chance de les étudier, du fait je me les ai suis crées selon mon humeur. Etoiles filantes, planète rouge, planète dorée, planète encerclée, toutes bavées par des nuages nébuleux, c’est un festival de couleurs et de poésie. Mars m’apparaît souvent bien rouge et s’allie volontiers à Proxima pour illustrer le sang qui coule de mon cœur. Parce que c’est là haut tout là haut que l’on voit mon cœur saigner, c’est là haut que je m’exprime. Sur Terre, humaine parmi les humains, je suis de cendres, un automate avec l’option amis automates offerte.

En pensant à cet univers, là haut, je deviens un peu le cliché de la jeune fille les coudes appuyés contre le rebord de la fenêtre les yeux rivés vers le ciel avec un air mélancoliquement pensif. Et alors. Si c’est comme ça que je peux ressentir les choses avec intensité et ampleur alors soit. Je serais un cliché.

Mais la douceur de leur lumière, qui n’éblouit aucunement et qui permet la naissance de bien des créatures, elle vaut bien toutes les cajoleries du monde. Sous la Lune, les Elfes s’éveillent et chantent, pas de farandoles endiablées mais toujours des chansons aux merveilles calmes. La Lune, mon seul Soleil, nocturne un de mes plus précieux adjectif. La vie dans la nuit m’est riche, m’est absolue.

Et la poésie m’accompagne.

Cette journée n’a rien eu d’extraordinaire, un autre jour d’automate dans un monde d’automates mais ce soir, dès que les étoiles se sont éveillées, elles se sont agitées plus brillantes que jamais et c’est pour la première fois que j’y ai vu accroché, je pense, ma préférée de toutes les constellations.

Une phrase accrochée dans le ciel. Simple mais scintillante. Pour moi, dans la fraîcheur du début de la nuit elle faisait sonner mon véritable jour.

Joyeux Anniversaire.

Et pour cette fois, j’ai bel et bien entendu les elfes chanter.

Texte dédié à ma dévouée Anne à l'occasion de son anniversaire. Elle m'a donné la permission de vous le montrer (faut dire j'en suis un peu fière XD). Si vous désirez de mes nouvelles créatrices (hein, sait-on jamais) et bien, je bosse en ce moment sur Macaron (3 textes en cours mes amis) que vous aurez peut-être l'occasion de découvrir à la Japan Expo. Pour plus d'informations sur Macaron, le site se situe dans mes liens. C'est pour cela hélas que je délaisse ce blog et que je poste un cadeau réservée et non à usage public car Macaron me tarit tout autre forme d'inspiration hélas pour vous chers lecteurs. J'espère tout de même que malgré le plaisir volé par le joyeux anniversaire de fin, ce texte vous aura charmé.